La Banque Mondiale envisage désormais d’améliorer ses investissements en République Centrafricaine. L’information fait suite à un entretien qui s’est tenu du 17 au 18 juillet 2012 entre les autorités centrafricaines et celles de ladite institution au siège de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) à Bangui.
L’institution monétaire mondiale en partenariat avec le ministère centrafricain du plan et de l’Economie, a organisé en prélude une revue de la performance des Projets qu’elle finance en RCA ce 17 juillet à Bangui.
L’activité vise essentiellement à renforcer la performance et à augmenter l’impact du développement de la RCA. Une autre lancée du panel consiste à corriger les faiblesses constatées dans la mise en œuvre des projets en vue d’améliorer l’exécution des opérations déjà en cours.
Selon ce qui ressort de l’entretien, le portefeuille de la Banque Mondiale en République Centrafricaine compte actuellement 16 projets dont certains sont présentement en phase d’exécution. Il s’agit en outre, de la facilitation des Transports et Transit dans la zone CEMAC avec la construction du corridor Bangui-Douala.
Le représentant résident de la Banque Mondiale en Centrafrique, Ibrahim Midou, s’est réjoui de ces assises, en indiquant que ce portefeuille s’articule autour de trois groupes d’opération.
Des avancés significatives ont été relevées. Toutefois, le gouvernement et ses partenaires doivent capitaliser leurs forces et corriger les faiblesses pour la mise en œuvre de la stratégie 2013-2016, indique le représentant de la Banque Mondiale Ibrahim Midou.
Les travaux regroupent à cet effet les partenaires au développement ainsi que la société civile.
Cet entretien serait une approche de solution aux constats faits par l’institution bancaire mondiale l’an dernier. La dite institution a fait état d’une faille économique estimée à plus de 13,2 milliards de francs CFA de perte annuelle en République Centrafricaine, soit 26 millions de dollars ou encore 1,2 % du Programme Intérieur Brut national. Les raisons évoquées sont liées aux mauvaises conditions de l’assainissement. Ce chiffre vient d’être annoncé dans un rapport rendu public par le Programme eau et assainissement (PEA) de la Banque mondiale en Avril dernier.