Jean Edouard Koyambonou, premier vice-président du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), a été relaxé ce mercredi 25 juillet 2012, à l’issue du délibéré du Tribunal de Grande Instance de Bangui. Il a été trainé en Justice dans l’affaire Ministère public contre les nommés Koyambonou, Alain Yérima et Clarisse Bobongo.
Ces derniers ont été poursuivis pour faux, usage de faux, usurpation d’identité, recel et complicité de faux et usage de faux.
Selon les faits qui leur sont reprochés, « Alain Yérima avait voulu évacuer sa fille Lida malade en France mais, ne sachant comment faire pour obtenir rapidement le visa, il s’est entendu avec sa sœur Clarisse, mère d’une petite fille Elalie 11 ans, de nationalité française. Il a fait usage de son passeport pour faire voyager sa fille Lida malade ».
Etant en difficulté pour se déplacer car son véhicule était tombé en panne, Alain Yérima a sollicité le concours de son père adoptif, qui n’est autre que Jean-Edouard Koyambonou ancien Premier Ministre pour les conduire à l’aéroport. Ce qui a été fait. C’est donc au moment des formalités que la police a découvert la tricherie. Au même moment, Koyambonou a été arrêté et écroué.
Ainsi, à l’issue du délibéré ce mercredi, la Cour a indiqué que le ministère public n’a donné aucune preuve suffisante de ses allégations. Koyambonou n’a contribué à aucun moment dans quoi que ce soit sinon que de conduire son fils Alain et sa petite fille Lida qui devait voyager à l’aéroport. Les infractions ne cadrent donc pas avec les faits.
Cependant, les deux autres présumés que sont Alain Yérima et Clarisse Bobongo sont, quant à eux, condamnés à 6 mois d’emprisonnement avec sursis et une amende de 250.000 francs CFA chacun.