Bonne nouvelle pour les 6 000 victimes des mutineries des années 1996 et 1997 en République Centrafricaine. Le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme, vient de leur exiger la reconstitution de leurs dossiers pour finaliser le processus de leur indemnisation.
En effet ces victimes ont été secouées par les crises militaro-politiques des années 96/97 occasionnant d’énormes pertes en matérielles voire en vies humaines.
A l’annonce de cette nouvelle par le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme, les membres de l’Association des Victimes des mutineries des années 96-97 reprennent leurs activités après 15 ans de léthargie.
Selon le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme, « ces victimes disposent d’un bref délai pour reconstituer et acheminer leurs dossiers. Des dossiers qui seront soumis à une expertise afin de finaliser le processus d’indemnisation ».
Pour Théodore Mokotémapa nouveau président de cette association, « l’heure est à l’identification des victimes proprement dites. Toutefois certains responsables sortants ne jouent pas franc jeu pour faciliter ce travail ».
Soulignons que les mutineries avaient éclaté sous le régime du défunt président Ange-Félix Patassé. Il s’agissait des soldats qui ont réclamé de meilleures conditions de travail notamment la révision de leur grille salariale et la Prime Globale d’Alimentation (PGA).