Que ce soit dans la ville, dans les villages voisins, les campements et les voies de circulation, le cauchemar est loin de quitter la population de Boali et ses environs depuis près d’une semaine.
2 véhicules transportant des marchandises et des passagers sont tombés dans des embuscades perpétrées par une bande armée non identifiée ce 5 août 2012. D’après des sources concordantes, il serait question des mêmes individus armés non identifiés qui sèment la désolation depuis près de 10 jours dans cette partie de la République Centrafricaine.
Un 3ème véhicule serait aussi tombé dans une autre embuscade au même endroit mais cette dernière information n’est pas confirmée.
Les victimes ont du moins raconté à Ndeke Luka que « les ravisseurs nous ont faits coucher à plat ventre, ils nous ont dépouillés de notre argent, téléphones portables et tous ce qui les ont intéressés. » Une autre victime a de plus ajouté que, « nous avons été copieusement tabassés ».
Les mêmes questions reviennent toujours, qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Combien sont-ils ? Pour le moment, les habitants de Boali et ses environs ne sont pas en mesure de répondre à ces interrogations. Par contre ces pillards armés « parlent l’Arabe, le Sango et la langue Peuhle », ont indiqué certaines sources dignes de foi à Radio Ndeke Luka.
Il y’a environ 5 jours, plus d’une vingtaine d’hommes lourdement amés ont investi un campement d’éleveurs où ils ont abattu un bœuf avant de contraindre les bergers à morceler l’animal pour mieux les transporter. En se retirant, ces derniers ont déclaré aux habitants du campement situé à 20 kilomètres : « gare à tous ceux qui vont trahir notre position ».
Pour le moment, les populations se disent impuissantes et attendent toujours que les autorités centrafricaines les libèrent de l’emprise de ces semeurs de la terreur.