Les jeunes de la République Centrafricaine à l’instar de ceux de la planète célèbrent timidement ce 12 août 2012, la Journée Internationale de la Jeunesse. Le thème retenu au plan national est « Construire une Centrafrique meilleure en association avec les jeunes ».
C’est la ville de Mbaïki (sud du pays) qui est retenue pour abriter les festivités. Mais une surprise a été réservée aux jeunes fêtards : aucun membre du gouvernement n’a été officiellement présent à cette célébration, sinon un représentant de la délégation spéciale de la ville d’accueil aux côtés de qui on note la présence d’un chargé de mission du département de tutelle.
Au menu des activités de cette journée figurent des conférences débats portant sur la problématique du développement en milieu jeune, des campagnes de sensibilisation sur les droits humains à l’endroit des Pygmées et le planting des arbres.
Dans son adresse à la planète relative à cette fête, le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki Moon a appelé « la communauté internationale à se préoccuper de la situation des jeunes. Pour lui, abandonner les jeunes à leur triste sort est une grande perte pour les nations ».
Ban Ki Moon a commencé par « relever que le nombre des jeunes ne cesse d’augmenter principalement dans les pays en développement. Parmi ces jeunes, il y’ a des diplômés qui non seulement perçoivent des salaires de misères, mais la plupart d’entre eux sont au chômage ».
Ces jeunes, a-t-il poursuit, « sont victimes des inégalités et des crises sociales qui font qu’ils ne peuvent pas contribuer au développement de leurs pays. Ne pas s’occuper d’eux en urgence fait d’eux une « génération perdue » car les jeunes sont capables de transformer la société ».
Ban Ki Moon a également mentionné qu’ « il faut également associer les jeunes, hommes et femmes aux prises de décisions car celles-ci concerne leur vie, ils veulent être écoutés, ils veulent qu’on leur tende la main ».
Enfin, le Secrétaire général des Nations Unies a engagé « les gouvernements, les représentants du secteur privé et de la société civile et les universités à leur ouvrir grand leur porte et à resserrer leur partenariat avec les organisations de jeunes afin de faire d’eux non pas des périlleux mais des agents de progrès ».
Il faut dire que les jeunes de la République Centrafricaine ne sont pas exclus des maux qui minent l’essor de la jeunesse dans le monde. Ces jeunes constituent plus de 50% de la population du pays.
Les questions de chômage, de l’emploie, de la sécurité, de l’alimentation, de l’éducation, de la santé et d’accès aux infrastructures de qualité restent une préoccupation majeure pour cette frange d’âge.