Les syndicats des transporteurs se sont estimés être mis à l’écart par ce décret fixant les barrières légales en République Centrafricaine. Ils ont à cet effet présenté le16 août 2012, leurs doléances au ministre du développement des transports à Bangui. C’est à l’occasion d’une réunion tenue 2 mois après la signature de ce décret.
Par ces doléances, ces syndicats s’estiment être mis à l’écart du fait que ce décret n’a pas tenu compte de leurs agents postés sur certaines barrières. A ce titre, ils ont purement et simplement réclamé leur intégration dans le comité de suivi de démantèlement des barrières illégales afin de voir dans quelle mesure réorganiser leurs activités.
Wilfried Nguissimalé président de l’Union Syndicale des Conducteurs Centrafricains (USCC) a déclaré que « cette prise de décision les a gênés. Car, ils étaient les touts premiers à se plaindre auprès des autorités avant que ce décret n’ait été pris. Ils sont de ce fait surpris de ne pas être pris en compte ».
« A ce jour, sans la présence des membres des syndicats des transporteurs sur ces barrières, ils ne seront au courant de rien. Leur présence permettra de collecter les frais de cotisation et veiller sur la circulation de leurs membres », a précisé Wilfried Nguissimalé.
Pour Joël Ngouingana, Directeur de Cabinet du ministère des transports qui a présidé la rencontre, son département a été « sensible aux doléances des syndicats des conducteurs et transporteurs. Nous allons recentrer ces différentes requêtes pour soumettre à la sollicitude des autorités pour que les conventions au niveau international qui lient notre pays aux autres Etats soient prises en compte ».
A l’issue de la réunion, un comité a été mis en place en vue de recenser toutes ces doléances et les mettre sous forme d’une requête unique. C’est cette requête unique qui sera donc soumise aux hautes autorités du pays.