Un Centrafricain, soupçonné d’avoir assassiné un enseignant français à son domicile en juillet 2012 à Yaoundé (Cameroun), a été arrêté et écroué. L’affaire remonte à près de deux semaines. Selon la police citée par l’AFP, ce Centrafricain « est le seul des suspects sur lequel il y’avait des indices constants ».
Le quotidien camerounais Le Jour, explique le Centrafricain interpellé est « un pasteur qui prépare une thèse à la Faculté de Théologie protestante et des Sciences religieuses » de l’Université protestante d’Afrique centrale (UCAC) de Yaoundé ».
Eric De Putter, le français de 31 ans assassiné, était un des enseignants de ce Pasteur. Il avait rejeté la thèse pour « insuffisances académiques« , ce qui aurait pu être le motif du meurtre. Le journal, citant les enquêteurs, révèle que « le pasteur a reconnu que ses travaux ont été rejetés mais a nié en bloc l’accusation portée contre lui, refusant d’être l’auteur du crime ».
Eric De Putter avait été tué à coups de couteaux à son domicile
du campus de l’UCAC à Yaoundé. Avant son assassinat, il s’en était ouvert à certains proches au Cameroun, décrivant « l’ambiance entre professeur et responsables universitaires, comme délétère ».