« Sans l’augmentation de la grille salariale, pas de rentrée académique 2012-2013. Un préavis de grève sera adressé au gouvernement Centrafricain le 27 août 2012». C’est le mot d’ordre retenu ce 25 août 2012 par 5 centrales syndicales de la République Centrafricaine. Elles l’ont décidé ce samedi au cours de l‘Assemblée générale des travailleurs de la fonction publique Centrafricaine qui a eu lieu à la bourse de travail à Bangui.
Près de 500 travailleurs membres des 5 centrales syndicales à savoir : la Confédération Chrétienne des Travailleurs de Centrafrique (CCTC), la Confédération Syndicale des Travailleurs de Centrafrique (CSTC), l’Organisation des Syndicats des Secteurs public, parapublique et privé (OSLP), l’Union Générale des Travailleurs de Centrafrique (UGTC), et l’Union Syndicale des Travailleurs Centrafricains (USTC), ont prit part à ce rendez-vous.
3 points ont été débattus lors de cette rencontre notamment l’augmentation des salaires, le déblocage total des salaires et le paiement des arriérés de salaires des deux précédents régimes.
Cette mise en garde intervient un jour après la rencontre entre le gouvernement et les leaders de ces partenaires sociaux. Une rencontre relative à la présentation des travaux menés par le pouvoir de Bangui sur les 71 points de revendication déposés sur sa table.
Selon Sabin Kpokolo, Secrétaire général de la CSTC interrogé par Radio Ndeke Luka, « tous les travailleurs ont décidé de vite entrer en grève. Pour eux, le gouvernement a tout intérêt à augmenter leur salaire. Car, à ce jour, eu égard de la cherté de la vie liée au réajustement continuel des prix des produits pétroliers, cette hausse du salaire apparait comme une urgence ».
« Si nous n’aurons pas gain de cause, notre mouvement paralysera tous les secteurs du pays à savoir la santé, l’éducation pour ne citer que ceux-ci », a indiqué Sabin Kpokolo.
Il faut dire que la sortie de léthargie des syndicats fait suite à la signature il y a quelques jours, d’un décret présidentiel aménageant le salaire des enseignants du supérieur. Une réponse obtenue à l’issue de plusieurs mouvements de grève.