Le linge sale se lave en famille. Ce précepte s’est concrétisé ce 25 août entre le ministre de l’Administration du Territoire Josué Binoua et l’ambassadeur de l’Union Européenne Guy Samzun. Ils ont décidé de revenir, chacun, à de meilleurs sentiments et de passer un coup de chiffon sur le malentendu qui existait entre eux au sujet du processus de révision du code électoral.
Le ministre Josué Binoua et l’ambassadeur Guy Samzun ont passé plus de 2 heures du temps en tête à tête, pour aboutir à une réconciliation, comme l’a confirmé le ministre de l’administration du Territoire Josué Binoua à Radio Ndeke Luka, « nous avons échangé et au sortir de cette rencontre, je puis vous assurer que les malentendus sont surmontés et qu’il n’y a plus aucun problème, aucun nuage entre les relations qu’entretiennent le ministère de l’Administration du Territoire et l’ambassadeur de l’Union Européenne ».
La représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies en Centrafrique Margaret Vogt, présente à la rencontre de réconciliation, s’est réjoui pour sa part de l’implication du président de la République François Bozizé qui, selon elle, a joué la médiation en véritable père de famille pour faciliter la réconciliation entre le ministre Josué Binoua et l’ambassadeur Guy Samzun. « Je félicite le Chef de l’Etat qui a joué son rôle en grand papa de la Nation. Il a réuni tout le monde pour gérer ce malentendu ».
Par la même occasion, les 2 personnalités se disent désormais engagées à travailler ensemble pour le développement de la République Centrafricaine. L’acte de la réconciliation a été scellé entre l’ambassadeur Guy Samzun et le ministre Josué Binoua, en présence notamment de la représentante de l’Union Africaine à Bangui.
Le malentendu diplomatique qui a conduit à cette réconciliation fait suite à la réponse « sévère » du ministre Binoua à l’ambassadeur Guy Samzun ce 14 août sur les ondes de la radio nationale et de Radio Ndeke Luka.
Cette incompréhension a suscité de nombreuses réactions tant dans les rang des partis politiques d’opposition que du pouvoir.