Un bœuf peut couter facilement 300 000 FCFA voir plus à Berberati, chef lieu de la Mambéré Kadéï. Cette information est rapportée par le correspondant de Radio Ndeke Luka ce 27 août. Pour gagner un bénéfice, les bouchers doivent à leur tour augmenté le prix du kilogramme qui passe sensiblement de 1500 FCFA à 2000 FCFA à Berberati.
Selon le correspondant de Radio, c’est une nouvelle pratique qui vient de voir le jour dans cette ville centrafricaine. Cette méthode laisse libre cours à une inflation injustifiée imposée par ceux qui sont appelés localement des intermédiaires ou les « rakatias ».
Ces intermédiaires ont pour habitude de devancer les bergers qui acheminent le bétail depuis les lieux de pâturages vers la ville pour la vente. Ces hommes communément appelés les rakatias achètent un grand nombre des bœufs entre les mains des éleveurs et les places dans des endroits qu’ils aménagent aux alentours de la ville pour revendre à des prix qu’ils taxent selon leur gré. Ils ne présentent qu’ils un petit nombre aux bouchers qui le plus souvent se ruent sur les bêtes et rachètent à des prix plus élevés, explique le correspondant.
Le 1er adjoint au maire de la ville de Berberati, Albert Stache Nakombo, a été mis au parfum des faits. Il dénonce fermement cette manœuvre entreprise par les rakatias. Le 1er Adjoint au maire déclare que « la municipalité est en train de mener des démarches pour rassembler les bergers et les intermédiaires dits les rakatias ».
Comme palliatif, Albert Stache Nakombo, estime que, « quand les bœufs seront regroupés en un lieu, la flambée des prix baissera certainement ».
Les rakatias se trouvent presque sur toute l’étendue du territoire centrafricain à l’heur où tout devient extrêmement cher. Allant du sucre à la viande de bœuf, certains vendeurs centrafricains cherchent toujours à bénéficier de manière injuste sur de nombreux produits qu’ils achètent le plus souvent à de meilleurs prix.