Les rebelles du Front Populaire pour le Redressement (FPR) de Baba Ladé n’ont qu’un mois pour rentrer au Tchad. Ils suivront ainsi leur chef extradé le 5 septembre dans son pays d’origine, après sa reddition aux autorités centrafricaines3 jours avant. Il s’agit de la substance d’un accord conclut week-end dernier entre les Etats centrafricains et tchadiens à N’djamena.
La tâche ne sera pas facile du fait qu’il y a presque 3000 hommes éparpillés sur le territoire centrafricain. Ces hommes doivent dans un premier temps, être regroupés à la frontière avant leur extradition, a expliqué le général rebelle Baba Ladé.
Toutefois, le ministre centrafricain de la Sécurité publique Claude-Richard Gouandjia a rassuré que « ces 2 Etats voisins et la communauté internationale vont tout mettre en œuvre pour réussir l’opération. Car, les miliciens du FPR continuent de déstabiliser le nord du pays depuis trois ans ».
Après sa reddition, Baba Ladé a été extradé dans son pays accompagné des autorités centrafricaines dont le Médiateur de la République Mgr Paulin Pomodimo.
Le passage de Baba Ladé sans être inquiété par la Justice centrafricaine avait suscité de vives réactions au sein des ONG de défense des Droits de l’Homme. Certaines ont même déposé plainte contre ce rebelle qui a suffisamment dépouillé les centrafricains.