La société Areva vient de quitter le site de Bakouma. Elle renonce ainsi à l’exploitation de l’uranium. Les raisons évoquées sont la baisse des cours de l’uranium et l’insécurité dans cette région du sud-est centrafricain. L’information a été rendue publique le 19 septembre 2012 par une presse internationale.
Le général Jean-Michel Chereau, Directeur de la protection et de la sécurité et Patrick Bouisset, responsable des géosciences et des activités d’exploitation du Business Group Mines, sont chargés d’annoncer la décision au président François Bozizé. La délégation séjourne déjà depuis mercredi dernier à Bangui, a mentionné cette presse.
Fin 2011, Luc Oursel, qui a succédé à Anne Lauvergeon à la tête d’Areva, avait déjà différé ce projet d’exploitation de plusieurs années, car jugé de moins en moins rentable.
L’attaque du site en juin 2012, attribuée aux rebelles du Front populaire pour le redressement (FPR) du général Baba Laddé, a conforté le groupe français dans son choix. Il est question maintenant de négocier le virage entre le groupe français et le gouvernement centrafricain.