Les victimes des affrontements meurtriers à Bria (nord-est) en 2011 entre les ex-rebelles de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) et ceux de l’Union des Forces Démocratiques pour la Rassemblement (UFDR) continuent d’exiger de réparations. Un homme a comparu le 20 septembre 2012 devant le Tribunal de Grande Instance de Bambari (centre-est) pour abus de confiance.
Le procès a eu lieu après que le présumé coupable ait interjeté appel devant les instances juridiciaires de la ville de Bria. Il a été d’ailleurs condamné et déclaré coupable des faits qui lui ont été reprochés.
En toile de fond, a expliqué le correspondant de Radio Ndeke Luka, un commerçant fuyant les hostilités interethniques depuis le chantier du diamant Aïgbando (nord-est), lui avait confié des marchandises d’un montant de 12 000 000 de francs CFA. Des articles pour être conservés contre les ravisseurs.
Lors des attaques, les marchandises en question ont été ravies du dépôt de ce présumé coupable alors en fuite. Une fois la paix rétablie à Bria, le propriétaire a exigé le remboursement intégral de ses biens, a indiqué le correspondant.
Toutefois, après l’analyse du dossier le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Bria, a proposé à la Cour d’Appel de sursoir audit dossier.
Car d’après lui, « suite à l’accord de paix signé entre les parties en conflits, une instruction ministérielle a stipulé que toutes procédures relevant des conséquences des attaques de Bria doivent être transmis au ministère de la Justice pour réparations ».
Les conflits entre les ethnies Rounga et Goula issues de la préfecture de la Vakaga (nord) sur fond de répartition des ressources minières avaient fait plus de 45 morts, des maisons incendiées et biens d’autres biens détruits. Ils avaient plus de 5 000 déplacés cers les villes de Ippy et Bambari (centre-est).