3 ans d’emprisonnement ferme, 100200 francs CFA d’amende et 1 million de francs CFA de dommages et intérêts, c’est la peine qui a été prononcée le 2 novembre 2012 par le Tribunal de Grande Instance de Bozoum (nord-ouest) contre le maire de la commune de Babolé (nord-ouest). Le maire en question a été accusé des délits de menaces de mort, d’extorsion des fonds et d’abus d’autorité.
3 éléments de l’autodéfense de cette sous-préfecture ont été aussi concernés par ce verdict. Ils ont été condamnés à leur tour à 5 ans de prison ferme chacun. Ils doivent également payer une amende de 100200 francs CFA. Motifs : violences des voies des faits et extorsion de fonds.
En toile de fond de ce procès, le maire de cette commune a été poursuivit en août dernier pour avoir autorisé ses éléments à braquer un éleveur de la localité. Un braquage au cours duquel la victime a été tabassé et a perdu une somme d’environ 500 000 francs CFA.
Toutefois, les observateurs de la vie sociale s’interrogent sur le choix et la modalité de la nomination des autorités locales dans cette région.