Le président du tribunal de grande instance de Berberati (Ouest) et le procureur ont pointé du doigt les violations de la loi commises par certains agents de police et de la gendarmerie de leur ville. A l’issue d’un tête-à-tête, ils ont rappelé hier aux responsables de la police et de la gendarmerie de leur localité le strict respect du code de procédure pénale.
Le juge de Berberati, Bonaventure Gavo et la partie publique, Anatole Wendemona, ont, ce 4 novembre, remonté les bretelles aux unités de police et de la gendarmerie de leur localité pour avoir enfreint certaines règles et décisions judiciaires.
Selon une source proche du parquet de Berberati, ils ont reproché aux porteurs de tenue de la ville, 3 cas d’irrégularités parmi tant d’autres. Il s’agit essentiellement des arrestations arbitraires, du non respect des délais de garde à vue et des procès verbaux non conformes aux codes de procédures pénales.
D’après les constats qui ont été faits par le tribunal de grande instance de Berberati et rapportés par notre correspondant, les personnes placées en garde à vue dans les prisons de cette ville passent plus de 48 heures de détention.
Pour le procureur de Berberati, « cela constitue une transgression du code centrafricain des procédures pénales ».
Le correspondant conclut que, l’attente de Bonaventure Gavo et d’Anatole Wendemona, est que la loi et le code de procédure pénale puissent être appliqués scrupuleusement à Berberati.