Violation de l’accord de Libreville par la Séléka, la Majorité présidentielle réagit

Violation de l’accord de Libreville par la Séléka, la Majorité présidentielle réagit

Cyriaque Gonda, porte parole de la Majorité présidentielle a réagit ce 22 janvier 2013, pour dénoncer les exactions commises ces derniers temps par les rebelles de la coalition Séléka dans l’Est de la République Centrafricaine. Des exactions commises dans les villes de Dimbi et Kémbé (centre-est).

L’information du pillage dans ces villes a été confirmée ce mardi à Radio Ndeke Luka par plusieurs témoins dont Monseigneur Aguiré, Evêque de Bangassou. D’importants cas de pillages dans l’Administration ainsi que chez les particuliers ont été même enregistrés.

L’ancien ministre d’Etat à la communication a exprimé son mécontentement alors qu’il a été reçu par le nouveau Premier ministre du pays, Maître Nicolas Tiangaye. La rencontre de ces personnalités a porté les consultations entamées par la primature, relatives à la composition de la nouvelle équipe gouvernementale de transition.

Selon Cyriaque Gonda, « la nouvelle conquête provoquée par Séléka a constitué l’un des points épineux débattus au cours de son entretien avec le Premier ministre. Ces violations des Droits de l’Homme ne vont pas dans le sens de l’accord de paix signé le 11 janvier dernier à Libreville. Un accord qui a prévu de garder la sérénité, le retrait, le cantonnement des rebelles, donc de s’abstenir de toutes exactions. Une manière de pouvoir former un gouvernement d’Union nationale pour un retour définitif de la paix dans le pays ».

Revenant sur les consultations, le président du Parti National pour un Centrafrique Nouveau (PNCN) a indiqué qu’ « il a été question de voir avec son interlocuteur la méthodologie du travail, comment les choses devraient être faites. Une fois rassembler les éléments, rendre compte au président de la République François Bozizé qui suit avec intérêt la question ».

A propos de cette nouvelle avancée de la Séléka, l’inquiétude monte à ce jour d’un cran à Bangassou (est). La plupart de la population a fui en brousse. Raison évoquée : des rumeurs font état d’une attaque imminente de la ville par Séléka.

L’autre souci soulevé par les habitants de Bangassou est aussi la présence des rebelles de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony qui est loin de prendre fin.