« Je suis un leader responsable. En aucun cas, je ne reviendrai demander pardon au Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) comme le pense à ce jour son président Martin Ziguélé ». Cette mise au point a été faite ce 26 janvier 2013 par Jean-Michel Mandaba président fondateur du Parti pour la Gouvernance Démocratique (PGD).
Il l’a dit au cours d’un point de presse animé ce samedi en son siège au quartier Fouh dans le 4ème arrondissement de la ville de Bangui. Au cours de cette rencontre, le président du PGD a voulu faire un point sur la situation politique que traverse la République Centrafricaine.
La réaction du leader du PGD intervient au moment où le nouveau Premier ministre n’a toujours pas rendu publique la liste de son équipe gouvernementale. Vendredi dernier, le nouveau locataire de la primature a justifié ce retard par le fait que c’est la Majorité présidentielle qui traine le pas.
Revenant sur la préoccupation de Martin Ziguélé qui a affirmé que Jean-Michel Mandaba est une transfuse politique qui reviendrait un jour, le président du PGD a indiqué que « personne ne retournerait s’excuser auprès du MPLC. Je ne suis pas un démembrement du parti au pouvoir Kwa Na Kwa (KNK) du président de la République François Bozizé. J’ai crée mon propre parti qui appartient à l’opposition démocratique responsable ».
Au sujet de la situation politique du pays à ce jour, Jean-Michel Mandaba a mentionné que son parti a déjà proposé en tant parti politique de l’Opposition démocratique 2 femmes pour faire partie du nouveau gouvernement de transition.
Sur le terrain, Michel Ndjotodia, patron de la coalition Séléka avec une équipe de journalistes poursuit ce samedi une campagne de sensibilisation de ses troupes. L’objectif de cette mission est de rappeler aux rebelles la nécessité du processus de paix enclenchée depuis la signature de l’accord de paix du 11 janvier dernier à Libreville.
Cette campagne est effectuée en réponse aux exactions de certains éléments incontrôlés de la coalition rebelle Séléka, comme l’a indiqué mercredi Christophe Gazambeti, un des portes parole de la Séléka.