« Si les entreprises ne reprennent pas leurs activités, et bien le pays ne pourra pas reprendre sa course vers le développement. Les entreprises sont absolument vitales et en ce moment nous savons que certaines d’entre elles ne pourront plus jamais reprendre leurs activités parce qu’elles ont été pillées dans un geste totalement irresponsables, et bien ce sont des centaines de personnes qui vont se retrouver au chômage ». a déclaré l’Ambassadeur de France en Centrafrique, Serge Mucetti, ce mercredi 10 avril 2013.
Les opérateurs économiques de Centrafrique et le diplomate français réclament des nouvelles autorités centrafricaines, une sécurité effective dans tout le pays lors d’une réunion au Ministère du plan et du budget à Bangui. Pour eux, la sécurité est l’unique voie de relance économique source de développement d’un pays.
D’après le reporter de Radio Ndeke Luka, les chefs d’entreprises ont déploré la destruction de leurs installations et conditionnent alors, la reprise effective de leurs activités par une sécurité renforcée de leurs biens et services ainsi que le déploiement des forces conventionnelles dans la ville.
S’agissant des éléments de Séléka, selon le reporter de Radio Ndeke Luka, ces hommes d’affaires ont demandé la cessation rapide de leur circulation dans la ville avec des véhicules bien armés.
Par ailleurs, Serge Mucetti précise que la situation du pays est chaotique et les dirigeants centrafricains doivent d’abord se mettre à l’œuvre.
« Aujourd’hui, nous sommes dans une situation totalement anarchique. Il faut y porter remède très rapidement. Avant de se prononcer sur la reprise de la coopération, il faut que l’activité économique reprenne ; que l’on puisse se rendre librement à un guichet de banque, dans n’importe quel magasin .Il faut que l’on ait de l’électricité, de l’eau ; les chauffeurs de taxi puissent aller acheter du fuel tranquillement dans une station service. Il faut que le gouvernement prenne ses responsabilités et après on verra.
Signalons qu’au cours de cette réunion, des promesses ont été faites du coté des autorités centrafricaines par le ministre de la sécurité publique, Adallah Kadre pour renforcer des stratégies sécuritaires déjà mises en place.