RCA : L’afflux des centrafricains à Zongo inquiètent les autorités congolaises

RCA : L’afflux des centrafricains à Zongo inquiètent les autorités congolaises

Malgré la fermeture de la frontière centrafricaine avec la République Démocratique du Congo par les autorités de Bangui, les réfugiés centrafricains ne cessent d’affluer au nord de la province de l’Equateur. La dernière vague de nouveaux venus est intervenue lundi 16 décembre. Plus de 1 800 personnes ont ainsi franchi la frontière congolaise à Zongo. Leur situation inquiète les autorités congolaises mais également les institutions onusiennes à l’exemple du Haut Commissariat des Nations Unies pour le Refugiés (HCR) basé dans la région.

Le week-end dernier, le Commandant adjoint des forces de la Monusco (Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo), le Général-Major Jean Baillaud et le commandant de la 3e région militaire des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, région de l’Equateur, ont effectué une mission dans la ville de Zongo.  Sur place à Zongo, le Général-Major Jean Baillaud s’est entretenu avec les responsables militaires de la région. L’entretien a porté essentiellement sur les conséquences sécuritaires et humanitaires de la crise centrafricaine dans la ville côtière de Zongo. Des conséquences qui appellent à un déploiement important des militaires FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo). Le déploiement nécessite également l’appui non négligeable de la Monusco.

Sur le plan international, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius a affirmé, hier mardi que « des troupes au sol qui seront apportées par des collègues européens » rejoindront « bientôt » les forces françaises. « Je tiens à le souligner, car c’est l’une des premières fois que cela se produit », a-t-il ajouté devant l’Assemblée nationale à Paris. « La France a émis le souhait que ses partenaires puissent déployer prochainement des troupes en RCA. Les discussions sont encore en cours, des décisions devraient être annoncées prochainement par les pays concernés », a ensuite précisé le Quai d’Orsay.