Il est composé de vingt (20) ministres parmi lesquels sept (7) femmes.
Ce Gouvernement composé de deux ministres d’Etat proche de Michel Djotodia. Il s’agit de Marie Noëlle Koyara, qui conserve son poste au Développement Rural et Herbert Gontran Djono Ahaba, proche de l’ex-Séléka, abandonne les Mines et le Pétrole au profit des Travaux Publics, de l’Habitat et des Edifices Publics.
Herbert Gontran Djono Ahaba fait partie des cinq membres du gouvernement de Tiangaye III qui reviennent. Il y a également Arnaud Djoubaye Abazen au Ministère des Transports et de l’Aviation Civile. Aristide Sokambi garde l’Administration du Territoire. Le Ministère des Postes Télécommunications chargé des Nouvelles Technologies revient à Abdallah Kadre. Gaston Mackouzangba quitte la fonction publique pour le Secrétariat Général Gouvernement. A cette liste s’ajoute un ancien ministre des Affaires Etrangères du régime Patassé, Eloi Anguimaté, qui prend les rennes de la Fonction Publique.
Plusieurs nouveaux visages moins connus sur la scène politique centrafricaine, entrent au gouvernement.
Isabelle Gaudeuille, à la Justice garde des Sceaux. Le département des Affaires Etrangères et la Francophonie est géré par Toussaint Kongo Doudou. La Défense Nationale est attribuée à un officier supérieur des Forces Armées Centrafricaines (FACA), le Général Thomas Théophile Tchémangoa. La Sécurité Publique occupée par un autre officier des FACA, le Colonel Denis Wangao Kizimalé. Les Affaires Etrangères et la Francophonie confiées à Toussaint Kongo Doudou. Le Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération Internationale revient à Florence Limbio. Rémy Yakoro, se charge des Finances et du Budget. Le Ministère des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique est accordé à Olivier Malibangar. Hyacinthe Touhouyé gère désormais l’Economie Forestière, ancien Ministère des Eaux et Forêts. Le Ministère de la Santé, des Affaires Sociales et de l’Action Humanitaire est fondu en un et légué à Marguerite Samba. Gisèle Bedan à l’Education Nationale et à l’Enseignement Supérieur. Antoinette Montaigne née Moussa est nommée au Ministère de la Communication et de la réconciliation nationale ; le Commerce est confié à Gertrude Zouta. Enfin le Ministère de la Jeunesse, les Sports, les Arts et la Culture revient à Léopold Narcisse Bara, représentant « les anti-balaka ».