Des individus identifiés comme des « anti-balaka » ont cassé des commerces et emporté plusieurs marchandises dans la nuit de mercredi au marché central. Une réunion de sécurité s’est tenue ce jeudi matin. Elle a réuni les responsables de l’Association des « Koli et Wali Gara » (commerçants et commerçantes) de ce marché et les leaders de la milice « anti-balaka ».
Les deux parties se sont accordées sur la baisse de l’économie centrafricaine depuis la date du 24 mars 2013. Les activités économiques ont quasiment chuté.
Les responsables du marché ont dénoncé les actes de vandalisme perpétrés sur des commerces au niveau dudit marché. Ils sollicitent l’intervention urgente des services des agents de sécurité. Etienne Grébaguiwé, le secrétaire du marché Central, « Nous sommes apolitiques. Notre politique, c’est acheter et revendre ; ce n’est pas la politique politicienne. Nous demandons avec urgence des agents de sécurité pour la protection des biens des commerçants ».
Les Chefs de la milice « anti balaka » ont mis en garde tous ceux qui commettent des forfaits en leur nom. Emotion Brice Namsio, le porte-parole des « anti-balaka a déclaré je cite : « Nous n’allons pas continuer dans la violence et les pillages. Nous nous sommes déplacés au marché central en vue de trouver un palliatif à ces actes de barbarie. Nous décidons de finir avec tous ceux qui se réclament d’« anti-balaka », alors qu’ils ne le sont pas, mais commettent des exactions sous cette bannière ».
Les responsables des « anti-balaka » promettent de ramener la sécurité dans la ville de Bangui.
La situation sécuritaire du pays ainsi que l’adoption du 12ème provisoire de la loi des finances sont à l’ordre du jour de la 2ème cession extraordinaire du Conseil National de Transition (CNT) ouverte ce matin au siège de ladite institution à Bangui.
Quatre ministres sont interpellés. Il s’agit de Thomas Théophile Tchimangoa, de la Défense, Denis Wangoa-Kizimalé, de la Sécurité Publique, Marguerite Samba, des Affaires Sociales et Aristide Sokambi de l’Administration du territoire. Les membres du gouvernement convoqués doivent présenter leurs feuilles de route devant les conseillers nationaux a fait savoir le rapporteur général du CNT, Thierry Akoloza.