Le ministre français de Défense, Jean-Yves Le Drian, a réaffirmé mercredi, à Bangui, l’engagement de son pays et de la communauté internationale à désarmer toutes les milices actives en République Centrafricaine (RCA). « Il y a encore beaucoup de travail pour aboutir au bout du chemin et ça passe par le désarmement systématique de tous ceux qui n’ont le droit d’avoir des armes en leur possession. On a parlé des ex-Séléka, on parle maintenant des Antibalaka. Quand on agit à l’égard des populations comme des bandits, ce sont des actes criminels. Je n’hésite pas à utiliser le terme. Et il faut les punir comme tel. Nous sommes ici pour appliquer les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU y compris en utilisant la force », a déclaré le ministre français au début de sa troisième visite à Bangui, depuis le début de la crise qui secoue la RCA. Jean-Yves Le Drian s’exprimait à l’occasion de l’inauguration du « Sanctuaire de l’Espoir », un site aménagé par la mairie du 5e arrondissement de Bangui, au quartier Ben-Zvi, pour accueillir des déplacés internes.
Il a ensuite été reçu au Palais de la Renaissance où il s’est entretenu avec la présidente de la transition centrafricaine, Catherine Samba-Panza. Rien n’a encore filtré de ce qui se s’est déroulé en présence des ministres centrafricains de la Défense, Thomas Théophile Tchimangoa et de la Sécurité publique, Denis Wangao-Kizimalet. Des officiers de l’armée française étaient également présents au moment de l’entretien.
Le ministre français était déjà venu à Bangui en janvier dernier, après une première visite effectué le 13 décembre 2013.