Valérie Amos, la cheffe de l’humanitaire de l’ONU appelle à une plus grande sécurité et à la protection de toutes les communautés en République Centrafricaine.
En visite depuis mardi dans le pays, elle se dit extrêmement préoccupée par la situation humanitaire en RCA. Après des mois de crise politique et d’absence d’Etat de droit, le pays est plongé dans le chaos et la violence. Elle émet le vœu qu’il puisse avoir plus de troupes sur le terrain afin d’assurer la sécurité et la protection des civils à travers le pays.
La coordonnatrice des secours d’urgence des Nations unies, Valérie Amos s’est entretenue mercredi avec la présidente Catherine Samba-Panza. « Notre solidarité avec la RCA est d’essayer de trouver ensemble la solution pour le peuple centrafricain », a déclaré à l’issue de l’audience, Valérie Amos, qui est également secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires.
« On sait qu’il y a des problèmes politiques, mais aussi des questions humanitaires », a-t-elle poursuivi, précisant qu’elle se rendait Bossangoa, dans le nord-ouest de la RCA. «Ce qui est important, c’est rencontrer la population et voir ce qui se passe à l’intérieur du pays » a ajouté Valérie Amos, qui veut recueillir sur le terrain des informations de première main.
Les leaders de la plateforme religieuse avec qui elle s’est entretenue, ont souligné l’urgence de restaurer le dialogue et la confiance entre les communautés qui ont partagé une histoire commune de coexistence pacifique pendant des siècles.
Valérie Amos s’est également entretenue avec les représentants de la société civile, y compris un réseau de 21 groupes de femmes. Ceux-ci ont parlé de la spirale de la violence et la manière dont cette violence touchait toutes les communautés en créant des blessures ouvertes et profondes.