Après avoir acquis de nouveaux stocks d’antipaludéens du Font mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, le ministère de la Santé veut désormais que ces médicaments soient prescrits de façon professionnelle.
Désormais, un diagnostic rapide devra être effectué avant toute prescription.
A cette fin, une session d’information et de sensibilisation de deux jours s’est ouverte jeudi et prend fin aujourd’hui à Bangui. Elle regroupe les chefs des circonscriptions sanitaires, les responsables des centres de santé urbains et les points focaux.
« Il est important de voir quel mécanisme mettre en place pour que la population puisse bénéficier réellement de ces médicaments », a estimé le docteur Germain Piamalet, du Programme national de lutte contre le Paludisme. « Selon les nouvelles stratégies qui sont retenues, avant de donner ce traitement, il faut faire le test de diagnostic rapide », a poursuivi le docteur Piamalet, dans un entretien avec RNL.
« Depuis un certain temps, dans nos formations sanitaires, il y a rupture d’antipaludiques. Nous venons d’avoir des dotations du Fonds mondial et nous voudrions mettre à la disposition de la population ces médicaments », a-t-il ajouté.