La présidente Catherine Samba-Panza a fustigé samedi 8 mars 2014 au siège du Conseil National de Transition (CNT) à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la femme, la manipulation et l’instrumentalisation des jeunes qui détruisent des infrastructures publiques.
Vendredi dernier, une partie de l’avenue CEMAC, à Bangui, a été détruite par des jeunes à la suite d’une rumeur selon laquelle des combattants ex-Séléka allaient être transférés à l’Ecole nationale de la gendarmerie.
« Le retour de la paix dans mon pays est davantage reconnu en dehors des frontières centrafricaines qu’à l’intérieur. L’insécurité à Bangui baisse progressivement mais significativement malgré les manipulations et l’instrumentalisation permanente de nos jeunes par certains agitateurs, qui ne souhaitent manifestement pas la stabilisation de notre pays pour des intérêts personnels », a déclaré la présidente.
« Ma détermination est d’user de tout mon pouvoir, de toute mon autorité pour mettre fin à ces agissements inadmissibles et méprisables, souvent basés sur des rumeurs non fondés mais instrumentalisés par des agitateurs mal intentionnés qui tiennent coûte que coûte à déstabiliser mon mandat », a-t-elle martelé.