« La place de la justice dans le processus de la restauration de la paix et de la sécurité en Centrafrique ». C’est le thème débattu vendredi entre l’Officier des affaires juridiques au Bureau intégré des Nations unies en Centrafrique (BINUCA), José Angel Gomez Fernandez, et les leaders de jeunesse, issus de différentes associations du pays.
La rencontre s’est déroulée au siège du Conseil national de la jeunesse (CNJ) au Complexe Sportif Barthélémy Boganda.
Jose Angel Gomez Fernandez a expliqué, au cours des échanges, que la paix et la justice sont indissociables. Selon l’Officier des affaires juridiques, le rétablissement de la justice oblige. « Il n’y aura pas de paix possible en Centrafrique sans le rétablissement de la justice. Il n’y aura pas de développement, de respect des droits de l’Homme. Il n’y aura pas un Etat de droit qui s’instaurera si la justice n’est pas rétablie dans ce pays » a-t-il insisté. Il poursuit que, « C’est aussi la responsabilité de tous les citoyens ».
Jose Angel Gomez Fernandez a souligné qu’ « En face de nous, nous avons de criminels qui tuent, violent et torturent en toute impunité et personne ne peut accepter. Il faut que tout le monde se mobilise pour restaurer la justice pénale dans le pays ».
L’activité a été initiée par l’association Carrefour des Hommes Intègres de Centrafrique (CHIC).