Le Premier ministre André Nzapayéké, les maires d’arrondissements et chefs de quartier de Bangui ainsi que ceux de Bimbo, ont débattu de la question ce vendredi.
La réconciliation nationale n’est pas seulement une préoccupation mais, une question d’importance. Pour marquer cette importance, le Premier ministre, André Nzapayeke, s’est entouré de trois membres du gouvernement, Antoinette Montaigne de la Communication et de la Réconciliation ainsi qu’Olivier Malibangar des Mines.
Même si l’insécurité demeure, Ambroise Wodé, chef de quartier Kangba dans le 3e arrondissement, souhaite l’arrêt de l’hémorragie, « Tout n’est prêt mais il faut essayer. Si on croise les mains, la situation risque de s’empirer ».
Marceline Kolongo, chef du quartier Issongo, toujours dans le 3e arrondissement, est obligée de quitter son quartier pour cause d’insécurité. Selon elle, il faut oser. « Cela n’a pas été facile. Il y a encore des crépitements d’armes dans le secteur. Nous allons faire de notre mieux pour nous rapprocher de la population et parler de l’unité, de la cohésion sociale ».
Au sujet des questions liées à la sécurité, au retour des déplacés à domicile, André Nzapayéké est le Premier ministre chef du gouvernement déclare que le gouvernement s’y attèle. « Le gouvernement est en train de travailler sur toutes ces questions. Avec les organisations humanitaires, nous ferons tout pour avoir une solution avant la saison pluvieuse ».
Aujourd’hui tous appellent à un arrêt de la violence. Ce qui suppose un désarmement, mais un désarmement des cœurs pour vivre ensemble