Les avenues de Bangui, habituellement grouillant de monde les lundis, ont présenté un visage clairvoyant avec moins de véhicules par endroit. Seules les avenues David Dacko, Ben-zvi Conjugo et une partie de l’avenue des Martyrs semblent faire exception.
L’avenue Koudoukou qui mène au quartier KM5, centre des affaires, et l’avenue de l’Indépendance qui va à la sortie nord de Bangui sont les plus paralysées.
Sur l’avenue Barthélémy Boganda, les taxis ont improvisé leur stationnement au niveau du pont Jackson à l’entrée de l’église Saint Jacques. Même situation au croisement qui relie l’avenue Miskine-Benz-vi et Koudoukou.
Fulgence Baka habitant le quartier Kpéténé dans le 2e arrondissement, déclare avoir vu beaucoup de personnes accourir vers le site des déplacés de l’église Saint Jacques. « La nuit dernière, il y a eu des tirs d’armes jusqu’au niveau du site de Saint Jacques obligeant des personnes à se refugier», affirme cette source.
Des lycées et écoles sont obligés de libérer des élèves. Dans certains quartiers comme Combattant, non loin de l’aéroport, Sango et Lakouanga dans le 2e arrondissement, les activités se déroulent à merveille.
Beaucoup de Banguissois se posent encore la question sur l’origine de ces tirs et disent exaspérés un an aujourd’hui après.