La présidente centrafricaine Catherine Samba-Panza a quitté lundi Bangui à destination de Paris et Bruxelles.
Dans la capitale française, elle aura des entretiens avec le président François Hollande dont le pays compte actuellement 2.000 soldats en Centrafrique, déployés dans le cadre de l’opération Sangaris.
Paris souhaite que d’autres pays européens envoient des troupes à Bangui.
Après un séjour de 48 heures en France, la présidente centrafricaine se rendra à Bruxelles, capitale de l’Union européenne, où un mini-sommet consacré à la situation dans son pays sera organisé en marge du grand sommet Europe-Afrique prévu les 2 et 4 avril.
Le mini-sommet intervient alors que l’Union européenne peine à rassembler l’effectif devant participer à l’opération Eufor-RCA.
« Le lancement reste subordonné à la mise en place d’une structure logistique d’une centaine de soldats couvrant des fonctions à la fois de soutien médical, de transport, de manutention et d’aide au déploiement », a expliqué le général français Philippe Pontiès.
Le chef de l’Etat français, François Hollande, et ses homologues du Tchad Idriss Déby, du Cameroun Paul Biya, du Congo Denis Sassou Nguesso seront également conviés au mini-sommet, tout comme le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Azziz, en sa qualité de président de l’Union Africaine.
Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l’UA, Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU, Herman Van Rompu président du Conseil européen et José Manuel Barroso y participeront également.