Les Nations unies, à travers le Fonds d’appui à la consolidation de la paix, ont remis lundi à la gendarmerie et à la police centrafricaines 11 véhicules tout-terrain, en présence de plusieurs diplomates et de certains membres du gouvernement.
 
Les forces de l’ordre dans la capitale vont utiliser ces moyens de déplacement, à raison d’un véhicule par arrondissement.

Les brigades de gendarmerie de Landja, Pk9 et Pk12 auront également un véhicule chacune.

«Il manque aujourd’hui à l’action courageuse de MISCA et Sangaris, le soutien d’une chaine pénale opérationnelle dont la gendarmerie et la police sont le premier maillon », a indiqué à cette occasion le Représentant spécial du secrétaire des Nations unies en Centrafrique, Babakar Gaye.

« En acceptant de contribuer à la restauration des capacités de la gendarmerie et de la police, en acceptant de les équiper de groupes électrogènes, mobiliers bureautiques et véhicules, le Fonds d’appui à la consolidation de la paix et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) veulent avant tout investir dans l’Etat de droit », a-t-il ajouté.

Tout en remerciant les Nations unies pour ce don, le Premier ministre André Nzapayéké, présent à la cérémonie, a déclaré que les violences en Centrafrique prenaient la forme d’actes de terrorisme.

« Les manœuvres criminelles des ennemis de la République commencent à prendre des visages qui s’apparentent aux séries noires vécues dans certains pays. On n’a plus besoin de se poser des questions pour comprendre que les manœuvres de déstabilisation de notre pays s’appellent désormais terrorisme », a-t-il dit.

Pour sa part, le Centrafricain moyen de Bangui se demande de quelle utilité seront ces véhicules alors que certains éléments des forces de sécurité n’ont plus d’armes.