Mis en cause par la Mission de Soutien en Centrafrique, (MISCA) dans le massacre du samedi dernier au Pk12 et à Gobongo, les antibalaka ont rejeté toute implication. La réaction a eu lieu ce mardi 1er avril 2014 au domicile de leur coordonnateur général Patrice Edouard Ngaïssona, dans le 4ème arrondissement de Bangui au cours d’un point de presse.
Le Coordonnateur général se dit surpris de cette inculpation, «… grande a été ma surprise d’écouter l’accusation portée contre les antibalaka. Je dis non, non et non. Il faut respecter le peuple centrafricain. Les centrafricains ne sont pas des gibiers que chacun doit venir tuer comme bon lui semble ».
Pour les Antibalaka, le temps n’est plus à la guerre. Leur coordonnateur général appelle les nouvelles autorités du pays à protéger les centrafricains et à ouvrir des pourparlers avec les responsables de cette milice.
« Ils voulaient seulement provoquer pour que les Antibalaka se lèvent et en profiter pour massacrer les civils. Nous ne voulons plus la guerre. Nous souhaitons des autorités centrafricaines un dialogue pour un retour à la paix en Centrafrique. Les autorités doivent sortir de leur silence et protéger le peuple », a souligné M. Ngaïssona.
Même si aujourd’hui les miliciens s’engagent à ne plus combattre, ils promettent toutefois de se joindre à la société civile en vue d’intenter des actions en justice contre l’Etat tchadien et son armée.