La ministre de la Santé Publique et des Affaires Sociales, Marguerite Samba Maliavo, les maires et chefs de groupes de Bangui et Bimbo ont échangé ce mercredi sur l’identification des espaces propices pour l’implantation des sites transitoires. L’objectif de cette réflexion est de désengorger les sites des déplacés existants surtout à l’approche de la saison des pluies.
Les échanges qui se sont déroulés au Complexe Sportif Barthélémy Boganda, ont permis à la ministre Samba Maliavo de donner sa motivation. « L’objet de cette rencontre est de voir avec les maires, les chefs de groupe et de quartier, ce que nous pouvons faire pour permettre à nos frères et sœurs qui sont sur les sites des déplacées de regagner leurs domiciles respectifs », a indiqué la ministre.
Les échanges ont permis aux autorités locales de faire savoir que la sécurisation des sites alternatifs a été leur principale préoccupation avant de définir les modalités de gestion humanitaire. Ces autorités locales s’inquiètent comme le signale Paul Layenmiliwo, Chef du quartier Guitangola 5. « Le comportement de certains soldats du contingent burundais laisse à désirer. Ils usent de ce chapeau pour masquer des tchadiens qui sèment la désolation au sein de la population », a-t-il dit.
Trois espaces ont été finalement proposés à l’appréciation de la ministre. Ce que souligne Jean-Baptiste Grémboutou, chef de groupe dans le 2e arrondissement de Bangui. « Dans la ville de Bangui, nous avons pu trouver trois sites, deux à côté du BINUCA et le dernier au port amont ; ce site qui devra au préalable faire l’objet d’une vérification technique ».
Les notables ont émis le vœu que le Km5 dans le 3e arrondissement soit désarmé, que les déplacés soient correctement pris en charge sur les sites et dans les familles d’accueil. L’autre aspect du problème demeure la mise en place d’un plan d’action d’urgence pendant les crises.
En réponse, le membre du gouvernement a proposé une prochaine réunion regroupant les départements de la Sécurité Publique, la Défense ainsi que les forces internationales, MISCA et Sangaris. Elle a souhaité qu’un travail soit fait en amont en ce qui concerne l’identification des familles d’accueil sans oublier un appui aux autorités locales déplacées.