Les employés de la société Centrafricaine des palmiers (CENTRAPALM) sont entrés en grèves ce 27 septembre 2010 à Bossongo (sud-ouest de Centrafrique), site de la société (45 kilomètres de Bangui).
Ces employés, accompagnés de leurs familles ont barricadé l’axe Bangui – Mbaïki, paralysant la circulation durant toute la matinée. Il revendique ainsi le versement de leurs 22 mois d’arriérés de salaires.
Il y a un mois, ces employés ont adressé un préavis de grèves aux autorités politico-administratives. Selon certains employés qui ont requis l’anonymat, il y a de cela plus de 2 semaines, le gouvernement leur a promis le versement de 2 mois d’arriérés : Promesse non tenue. C’est pourquoi ils ont décidé d’entrer finalement en grève.
Les forces armées centrafricaines (FACA) basées à Béréngo non loin du site sont intervenues pour disperser les manifestants. Les grévistes ont promis de boycotter le déroulement des cours dans cette localité tant que leurs dus ne leurs seront pas versés pour faciliter l’envoi de leurs enfants à l’école.
La Centrapalm compte environ 388 agents pour une masse salariale varie entre 13 à 27 millions de FCFA (environ 20 à 42.000 euros), selon les périodes. Depuis la dissolution de la dernière équipe dirigeante, c’est un Comité de gestion constitué de trois personnes qui assure la gestion des affaires courantes de la Société.
C’est depuis 1979 sous le régime de l’ex-empereur Jean-Bedel BOKASSA que la Société Centrapalm a été créée pour desservir la République Centrafricaine en huile de palm, très consommée dans le pays.