Les personnes déplacées sont pour la plupart les ressortissants de la Ouaka. Au total 93 personnes, à majorité des femmes et des enfants, ont été accueillis à Bambari lundi dernier par les autorités locales, les humanitaires et des parents.
Un grand nombre d’entre eux a déjà regagné les familles d’accueil. Le reste réside sur le site de la transition installé dans les locaux de l’Agence nationale de développement de l’élevage (ANDE). L’intégration immédiate de ces personnes déplacées dans les familles d’accueil inquiète certains habitants de la ville.
Selon le responsable des services du Haut commissariat pour les refugiés (HCR), Jean Claude Ndanga, l’effectif très réduit des déplacés ne permet pas à son agence de leur aménager un site spécial. « Les locaux de l’ANDE serviront de site transitoire en attendant l’intégration totale des déplacés dans des familles d’accueil », a-t-il dit.
Pour le préfet de la Ouaka, Abakar Ben Ousman, le HCR est tenu de bien identifier les déplacés ainsi que leurs familles d’accueil afin de respecter les directives arrêtées de commun accord avec les autorités, les humanitaires et les responsables des déplacés.
Selon les directives, ils ne doivent pas se promener avec des armes ou causer des troubles à l’ordre public.
Pour les déplacés, c’est un soulagement malgré un parcours assez inquiétant entre Bangui et Grimari du fait des Antibalaka. Par ailleurs, la population de Bambari vit encore dans la psychose à cause des rumeurs d’une éventuelle attaque des Antibalaka qui circulent dans la ville.