Au cours de la rencontre organisée dimanche 27 avril 2014 au Bataillon de Soutien et des Services (BSS), certains responsables de l’ex-coalition Séléka ont affirmé ne pas reconnaitre l’accord signé mercredi entre le gouvernement et l’ancien chef d’Etat major de l’ex-coalition Séléka, Aubin Issa Issaka.
L’accord a prévu le cantonnement des éléments de l’ex-Séléka de Bangui à Sibut dans la Kémo au centre du pays, avant leur réintégration dans leur communauté d’origine.
Le rejet de la signature de cet accord se justifie par le fait que les leaders n’ont pas été associés aux discussions. Ces leaders de l’ex-Séléka ont contesté du coup l’accord signé par le général Aubin Issa Issaka en leur nom.
Le général Mohamed Moussa Dhaffane, désigné par ses pairs dimanche comme nouveau président national de l’ancienne coalition rebelle, estime qu’il faudra sortir de la crise de manière globale et partielle.
« Ce mémorandum a été signé de manière unilatérale par un de nos généraux sans consultation de la base et ne s’est pas référé à la direction politique. Ce mémorandum est donc déclaré de nul effet et rejeté. Même si le document est positif, nous ne l’acceptons pas tant qu’il n’implique pas toutes les parties », a-t-il expliqué.
Dimanche matin, des milliers de personnes ont marché à Sibut pour protester contre les rumeurs du cantonnement des éléments de l’ex-rébellion de la Séléka dans la ville.