« Impossible, personne n’accepterait cela, on ne veut plus entendre parler de la partition du pays », a déclaré mardi à RNL le coordonnateur politique provisoire de l’ancienne coalition rebelle Séléka, Abdoulaye Issène.
Il a réagit suite aux polémiques intervenus au lendemain de la tenue du congrès de l’ex-rébellion à Ndélé dans le nord de la Centrafrique. Selon Abdoulaye Issène, l’organisation de ce congrès permet de réorganiser le mouvement politico-militaire. « L’ex-coalition Séléka est un mouvement militaro politique a conquis et géré le pouvoir du 24 mars 2013 au 10 janvier 2014 », a déclaré le coordonnateur politique de l’ex-coalition Séléka.
Aujourd’hui, les éléments sont éparpillés dans plusieurs villes du pays, surtout dans la partie nord, après la chute du chef de fil, Michel Djotodja. Pour regrouper les éléments, Adoulaye Issène estime qu’il faut une ‘‘chaine de commandement’’.
« Jusqu’aujourd’hui, les fauteurs de trouble ne sont pas identifiés. On leur attribue la casquette de Séléka, alors que tous les responsables interrogés refusent toute responsabilité. Pour éviter cela, il faut une chaine de commandement qui va être responsable s’il se passe quelque chose dans le pays. Dès maintenant, il n’y aura plus d’éléments incontrôlés », a-t-il indiqué.
Interrogé sur l’ultimatum lancé au gouvernement dans une partie de communiqué final de Ndélé, Abdoulaye Issène affirme ne pas se reconnaitre dans ce document. Il envisage de rencontrer le coordonnateur des Antibalaka, Patrice Edouard Ngaïssona, pour discuter des questions relatives à la paix.