Au moins 2000 soldats composés de 500 policiers, 500 gendarmes et 1000 éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA) vont suivre une formation en Angola dans les plus brefs délais. L’annonce a été faite le 23 mai à l’aéroport Bangui M’Poko par André Nzapayéké, le chef du gouvernement après une mission de 4 jours qu’il a effectuée à Luanda, la capitale Angolaise.
André Nzapayéké a rappelé que le processus de la restructuration de ces forces de défense et de sécurité a été lancé depuis l’élection de la présidente de transition, Catherine Samba-Panza, et la nomination du gouvernement que dirige Nzapayéké.
« L’Angola a exprimé toute sa disponibilité. Nous avons eu beaucoup d’échanges avec les techniciens, les militaires pour discuter tout ce qui est appui militaire, formation et équipement de nos forces armées : police, gendarmerie et FACA. Nous nous sommes mis d’accord pour la formation immédiate d’un millier de FACA. Et ce sont des choses qui vont commencer très rapidement. 500 policiers et 500 gendarmes dans les techniques de la police d’intervention rapide (PIR) de l’Angola qui est une police extrêmement efficace », a soutenu le Premier ministre.
Par ailleurs, le chef du gouvernement invite le peuple Centrafricain à la retenue car cette restructuration des forces de défense et de sécurité est un long processus.
« Un gouvernement a d’abord pour devoir de s’occuper de la population, de l’existence des moyens nécessaires de l’Etat et pour le bon fonctionnement de l’Etat. Mais ces moyens ne naissent pas comme des champignons du jour au lendemain. Le processus de désintégration de nos forces de défense et de sécurité a mis plus de 30 ans. Nous ne sommes là que depuis un peu plus de trois mois, nous avons déjà beaucoup fait pour les aider à se restructurer », a-t-il fait remarquer.
Le chef d’Etat de transition, Samba-Panza, avait aussi effectuée une mission en Angola à l’issue de laquelle plusieurs contrats de partenariat ont été signés.