Au moins 21 personnes ont trouvé la mort lors d’affrontements lundi et mardi dans le village de Liwa, à 10 kilomètres de Bambari, selon des sources locales.
D’autres personnes ont été blessées et des maisons incendiées, selon ces sources qui précisent que les affrontements ont opposé des habitants du village à un groupe de jeunes assaillants musulmans venus de Bambari.
Parmi les 21 victimes, figurent, selon un fonctionnaire local, deux hommes qui ont été tués après avoir été pris en otage.
« Ils ont été exécutés publiquement mardi devant la Cour d’appel de Bambari, l’actuel siège de l’état-major de l’ex-Séléka, à proximité du marché central », a précisé ce fonctionnaire qui a préféré garder l’anonymat.
Sur leur chemin du retour, lundi aux environs de 18 heures, les assaillants musulmans ont été interceptés par un groupe de jeunes du quartier Akpé, mécontents de l’attaque du village de Liwa.
Un de ses assaillants a lancé une grenade dans la foule, faisant trois blessés, toujours selon le fonctionnaire local.
Mardi, plusieurs barrières ont été érigées sur la route qui mène du « Point Zéro » au quartier Bornou, principal centre d’affaires de Bambari.
Un autre agent de l’Etat, travaillant à Ngakobo, a indiqué que depuis plus d’un mois des Peuhls de la communauté Ouda suivaient une formation militaire dans le secteur.
Le porte-parole local de l’ex- Séléka, Ahmat Nédjad, a rejeté toutes ces accusations. « Il n’y a pas de formation militaire à Ngakobo. Nous ne sommes pas habilités à former qui que ce soit », a-t-il protesté.