Les travaux préparatoires du « dialogue national » centrafricain ont pris fin jeudi à Bangui, après 72 heures de réflexions. Les participants aux travaux sont issus du gouvernement, du parlement provisoire, partis politiques, société civile, groupes armés, confessions religieuses. Cette rencontre de 72 heures est initiée par la présidence de la République.
Pour la réussite de ce dialogue, les participants aux travaux préparatoires ont recommandé l’arrêt immédiat des affrontements et de toute forme de violence, l’inclusion de tous les groupes armés, la mise en place d’une commission Vérité, Justice et Réconciliation, avant l’ouverture du dialogue proprement dit.
Pour Abakar Moustapha, un des porte-parole de l’ex Séléka, l’important aujourd’hui est que les Centrafricains se réconcilient et que les erreurs actuelles soient reléguées au passé. Abakar Moustapha nie par ailleurs toute velléité sécessionniste de la part de son mouvement.
Les débats étaient animés par le Centre pour le dialogue humanitaire, une ONG centrafricaine avec l’appui financier de l’Union européenne.