Le gouvernement centrafricain et la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) viennent de signer en début de ce mois à Brazzaville au Congo une convention des études de faisabilité de l’Aéroport Bangui M’Poko.
La nouvelle est rendue publique lundi à Bangui par Florence Limbio, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération Internationale qui a représenté l’Etat centrafricain lors de la signature du document.
Cette signature de convention fait suite à sa participation aux assemblées annuelles de la Banque Africaine de Développement (BAD) tenues du 19 au 23 mai 2014 à Kigali (Rwanda).
La ministre centrafricaine a également fait un tour à Libreville au Gabon du 11 au 12 juin dernier où elle a pris part à un séminaire organisé dans le cadre de la coopération Union européenne-Afrique centrale, avant de boucler sa tournée à Brazzaville au Congo.
Selon Florence Limbio, la mission de Brazzaville a permis à la Centrafrique de signer avec les partenaires quatre (4) conventions de financement. Il y a trois conventions qui concernent les études de faisabilités. « La première étude a trait à la mise aux normes internationales de l’aéroport Bangui M’Poko pour un montant de 3 milliards de francs CFA. Au niveau de la mise aux normes de l’aéroport Bangui M’Poko, l’Agence française de développement (AFD) a mis à notre disposition 2 milliards de francs CFA pour la construction de la clôture », a expliqué la ministre.
« La deuxième étude concerne la centrale hydraulique électrique de Dimoli dans l’ouest du pays et la dernière étude porte sur le plan de développement de la potabilisation de l’eau. Le total de ces financements que nous avons signés s’élève à plus de 6 milliards de francs CFA », indique le membre du gouvernement, ajoutant que « les autres projets de financement concernent l’étude de faisabilité pour la construction d’un chemin de fer entre Bangui et Bélabo ».
La partie centrafricaine devra verser une contrepartie de 200 millions de francs CFA afin de permettre le déguerpissement et l’aménagement des sites, selon le membre du gouvernement.