Les dernières violences dans la commune de Ben-Zambé à 42 kms de Bossangoa au nord du pays, ont contraint les fonctionnaires et agents de l’Etat à se refugier en brousse ou encore à trouver refuge dans d’autres régions où à regagner Bangui la capitale.
Dans presque tous les services, le constat est le même. Aucun fonctionnaire ou agent en place, les bâtiments administratifs en ruine et la désolation gagnent du terrain. Cette situation est dénoncée par Job Kparéféï, directeur du collège d’enseignement général de Ben Zambé.
« Les cours n’ont par repris à cause du manque de volonté des parents et des élèves eux-mêmes. Le corps administratif n’est pas sur place pour besoin de service », a confié Job Kparéféï à RNL.
René Mbosso, responsable du centre de santé de Bén Zambé, pense que la reprise des activités dans le centre nécessite la réhabilitation des locaux, car tout a été pillé pendant les moments difficiles que le pays a traversés.
« C’est alarmant. Reprendre les activités, cela dépend de l’appui d’une organisation humanitaire », a-t-il remarqué.
Le maire de Ben Zambé, Pierre Bénam, déplore l’absence des travailleurs qui entrave la reprise effective des activités dans sa commune.
« Si les activités n’ont pas repris jusqu’ici, c’est que les gens ont peur. Ils ont fui en brousse et c’est ainsi que les activités ont freiné. Mais avec le retour progressif du calme, les gens se sont mobilisés à regagner le village », a indiqué le maire.
En attendant, la commune de Ben Zambé jadis flamboyante n’est plus que l’ombre d’elle même.