Le président du Parti pour la renaissance centrafricaine (PARC), Gaston Mandata Nguérékata, a estimé mardi que la France et le gouvernement de la présidente Catherine Samba-Panza portaient une responsabilité dans le massacre de lundi à la cathédrale Saint-Joseph de Bambari.
Près d’une trentaine de personnes déplacées y ont été tuées lors d’une attaque attribuée à des éléments ex-Séléka.
Lors d’un point de presse à Bangui, l’homme politique centrafricain a accusé la France de non-assistance à personne en danger.
Il a rejeté la responsabilité directe de l’attaque à l’ex-Séléka qu’il a qualifiée d’organisation criminelle.
Mandata Nguérékata a par ailleurs condamné l’attaque à la grenade contre une mosquée la semaine dernière à Paoua dans le nord du pays.
Réagissant au propos du ministre français de la défense, Jean Yves Le Drian, qui stipule qu’ « il n’y a pas d’avenir pour la Centrafrique sans cessez-le feu », Gaston Mandata Nguérékata estime que les résolutions 2121 et 2127 du conseil de sécurité des Nations unies sont claires.