Pour de meilleures conditions carcérales en Centrafrique

Les membres de l’ONG locale « Fraternité des prisons » et les cadres de la direction pénitentiaire se penchent depuis mercredi sur les conditions carcérales en Centrafrique.

Ils sont plus d’une cinquantaine à prendre part à cette réflexion qui durera jusqu’à dimanche. Selon Pauline Zoukota, présidente nationale de la Fraternité des prisons, la plupart des prisonniers vivent dans de mauvaises conditions, en dépit des fonds alloués par le gouvernement.

Etre prisonnier n’est pas synonyme de vivre dans une situation déshumanisante, rappelle-t-elle.

« Nous avons organisé cette semaine pour appeler toutes les associations, tous les organismes de bonne volonté à se joindre à nous pour aller dans les prisons tant à Bangui qu’en province pour relever ce défi », a-t-elle indiqué.

Pour Léa Nontoi, administratrice pénitentiaire, cette rencontre permettra de mieux traiter les détenus. « Ceux qui sont en prison sont des humains comme nous. Un jour, ils seront responsables dans leurs familles. Nous devons donc les traiter en conséquence », a-t-elle dit.

Cela fait plus de deux ans que la Fraternité des prisons n’a pas pu visiter les centres de détention à cause de l’insécurité qui règne dans le pays.