La Coordination des organisations musulmanes de Centrafrique (COMUC) a tenu samedi un point de presse au bord de l’avenue Koudoukou au Km 5 suspectée dangereuse pour présenter l’organisation, ses réalisations et ses projets. La COMUC se veut une plateforme réunissant toutes les organisations musulmanes de Centrafrique. D’après son coordonnateur Ali Ousman, « il est question de restructurer les associations musulmanes de Centrafrique afin d’inciter en elles, la dynamique de la paix et du développement ».
La COMUC, née du constat de dysfonctionnements des organisations musulmanes existantes d’après son coordonnateur, a engagé une kyrielle d’actions en faveur d’un retour de la sécurité au Km 5 en particulier et dans le 3ème arrondissement en général. Seulement, la coordination ne cesse de faire face à de vives critiques. Ses antagonistes l’accusent même d’entretenir une bande armée, ce que rejette le chargé d’administration, Abdoulaye Minguia.
« Si tout le monde en veut à la COMUC, c’est à cause de sa puissance et de sa valeur. Je puis vous rassurer que nous nous sommes constituer dans une situation de crise tout simplement pour essayer d’œuvrer afin de ramener la paix dans notre pays. Nous n’avons aucune ambition politique ni militaire d’ailleurs nous sommes une société civile », a expliqué Abdoulaye Minguia.
La ministre déléguée, conseillère du Premier ministre en charge des urgences humanitaires, Régina Konzi Mongot, trouve que la COMUC inspire confiance. « Le rôle de la COMUC, c’est la restructuration de la communauté musulmane. Certaines personnes dans ce milieu font le contraire de ce que disent les musulmans entre eux. Donc, il faut une structure solide pour restructurer toutes les petites organisations existantes et continuer à travailler pour le retour de la paix et des réfugiés », a-t-elle indiqué.
La Coordination des organisations musulmanes de Centrafrique est créée en juillet 2014. Elle revendique en partie le retour de la sécurité dans le 3ème arrondissement.