« On ne doit pas laisser la République Centrafricaine dans l’ombre de la mondialisation, bien qu’elle soit méconnue sur le plan planétaire ».
C’est que ressort de la table ronde sur le thème : « les médias indépendants en zone de crise, cas de Radio Ndeke Luka », organisée Samedi 23 Octobre 2010, par la Fondation Hirondelle, en marge du 13ème sommet de la francophonie qui s’est achevé à Montreux en suisse ce dimanche.
Laquelle table ronde qui a permis à cette fondation de faire un plaidoyer en faveur de Centrafrique à travers les activités de l’une de ses projets installés dans le monde qu’est Ndeke Luka.
Selon Clémentine Napala, secrétaire générale du Conseil d’Administration de la Fondation Ndeke Luka, il a été question de rendre visible les réalisations de Radio Ndeke Luka aux bailleurs de fonds et partenaires traditionnels, afin de les attirer pour une extension de son champ d’action.
Elle a confirmé que si le pays est de plus en plus visible, elle pourrait bénéficier d’aides au développement, au vu de quelques promesses faites pour le soutien de Ndeke Luka.
La secrétaire générale du conseil d’administration de la fondation Ndeke Luka a précisé que ses interlocuteurs ont été aussi édifiés sur les foyers de conflits : affrontements entre lesforces régulières et rebelles dont les éléments de l’Armée de Résistance pour le Seigneur qui opèrent dans le nord-est du pays.
Pour ce fait, conclut-t-elle, la couverture totale de l’étendue du territoire centrafricain par cette radio revêt une importance capitale.
Le sommet de Montreux a regroupé les dirigeants et gouvernements de la planète qui ont en partage la langue française dont le centrafricain François Bozizé.