L’hôpital militaire du Camp Fidèle Obrou a rouvert ses portes ce lundi 1er juin 2015. La cérémonie s’est déroulée en présence de Mme le ministre d’État à la Défense, Marie Noëlle Koyara. La reprise des activités de cette structure sanitaire est rendue possible grâce à l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
Selon le Général de Division François Mobébou, Chef d’État-major des armées qui revient sur le contexte de cette réouverture, « Cet hôpital a fonctionné entre temps. Mais avec toute la situation que nous avions vécue, tout est tombé en désuétude. Nous sommes satisfaits que cet hôpital soit remis en état. Toutes les structures que vous aviez visitées seront rénovées et réactivées. Nous avons le personnel disponible pour cela ».
François Mobébou précise également que dans un contexte particulier comme celui de la Centrafrique, où l’accès aux soins de santé est une priorité, tout doit être mis en œuvre pour offrir des soins de proximité aux Centrafricains tant le développement du pays en dépend. « La santé est le socle de toute chose. Un homme qui n’est pas en santé ne peut pas contribuer au développement de son pays », a-t-il expliqué.
Le Lieutenant-colonel Eudes Gbangbangaï, responsable de l’hôpital militaire du Camp Fidèle Obrou, met en exergue pour sa part, les services disponibles au niveau dudit hôpital. « Cet hôpital dispose de différents services tels que le laboratoire de biologie clinique chargé de faire les différents examens, le service des urgences qui traite des urgences avant de les envoyer au service d’hospitalisation, le cabinet dentaire qui traite des pathologies dentaires, le service de distribution des traitements antirétroviraux et le service de traitement de la tuberculose », a-t-il fait savoir.
Au-delà du bâtiment et des personnes ressources disponibles, le responsable de ce centre hospitalier se plaint du manque de matériels de travail. « A l’issue de la visite que nous avions effectuées, vous pouvez vous rendre compte que nous avons un bâtiment, du personnel qualifié mais ce qui manque, c’est le matériel », a souligné le Lieutenant-colonel Eudes Gbangbangaï qui lance un vibrant appel à l’aide.
« Nous lançons un appel à tous ceux qui ont accompagné le ministre à la réouverture de cet hôpital de le pourvoir en matériels de laboratoire, des urgences et surtout du cabinet dentaire pour permettre au personnel d’accomplir ses tâches dans les bonnes conditions », a-t-il souhaité.
Les responsables de cette structure sanitaire précisent par ailleurs que les sept premiers jours de consultation et des soins sont gratuits.