Invitée par la Présidente de la Commission de l’Union Africaine Docteur Nkosazana Dlamini Zuma comme observatrice au 25ème Sommet de l’Union Africaine (UA) prévue du 7 au 15 juin 2015, Catherine Samba-Panza, chef d’Etat de la transition quitte Bangui en principe ce mardi, 09 juin 2015 pour Johannesburg – la Capitale Sud-africaine.
Au menu des débats de ce 25ème Sommet de l’Union Africaine, le thème « Autonomisation des Femmes, l’égalité des genres et développement pour la réalisation de l’Agenda 2063 en Afrique « . Une thématique qui cadre avec les aspirations du continent telles que contenues dans l’Agenda 2063 adopté le 31 janvier 2015 à Addis-Abeba.
La présidente de la Commission de l’UA, Docteur Nkosazana Dlamini Zuma a, à cet effet, invité les Chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA à « redoubler d’efforts cette année pour augmenter la représentation des femmes au sein du gouvernement, dans le système judiciaire et d’autres institutions publiques et privées et leur participation aux tables de négociations de paix ».
Ce qu’est l’Agenda 2063
L’Agenda 2063 est à la fois l’expression d’une vision et un plan d’action qui traduit la volonté de l’Afrique, unie autour d’un programme de développement commun. Les axes de cette vision globale sont, entre autres : le panafricanisme, le sens de l’unité, l’autonomie, le commerce intra-africain florissant, la démocratie et la parité, l’intégration, la solidarité des peuples africains et le développement durable. Des axes à intégrer dans les plans nationaux de développement et dans un programme global de transformation économique et sociale de l’Afrique.
Outre ce débat consacré à l’autonomisation des Femmes, l’égalité des genres et développement pour la réalisation de l’Agenda 2063 en Afrique , Catherine Samba-Panza pourra profiter de la réunion de haut niveau sur le thème touchant à « l’inclusion financière des femmes dans le secteur de l’agroalimentaire ». Une thématique qui représente un enjeu considérable pour les pays en développement comme la République Centrafricaine.
Tant, l’inclusion financière contribue à faire sortir de la pauvreté et à accélérer le développement économique des populations. Elle permet à un plus grand nombre de personnes notamment les femmes de disposer de services financiers qui leur permettent d’effectuer des opérations de dépôt, de paiement et d’encaissement, par le biais d’un compte bancaire. Avec en toile de fonds, la possibilité pour celles-ci de participer pleinement à l’activité économique en mettant à profit leur savoir faire dans le domaine agroalimentaire.