Les ordures sont déposées çà et là dans certains quartiers de la capitale centrafricaine. Les herbes poussent n’importe où ; les eaux stagnent devant des concessions même privées et certains départements ministériels.
Ces ordures contribuent à la recrudescence de certaines maladies comme le paludisme et la fièvre. Une préoccupation aussi pour les chefs de quartiers qui demandent que des mesures rigoureuses soient prises pour enrayer cela. Ceci à trois semaines des festivités marquant le cinquantenaire de l’indépendance de la République Centrafricaine.
La plupart des arrondissements de Bangui, sont confrontés à ce problème d’ordures ménagères ou d’hygiène. Gargotières, et habitués des bistrots déplorent quant à eux le manque d’hygiène dans ces lieux publics où se vendent boissons et repas dans des conditions d’hygiène déplorables.
Sylvestre Constant Yamendet, conseiller à la mairie du 2e arrondissement de Bangui, estime que l’Hygiène est l’affaire de tous. Et de nos jours, « personne ne souhaite tomber malade » dit-il à Radio Ndeke Luka. Et s’il y a une politique mise en place pour changer de mentalité, tout le monde doit y contribuer, voir appliquer le code d’hygiène, conclut-il
Pour réduire cette mauvaise pratique d’étalage des ordures, il faut selon les collecteurs, verser les ordures dans les bacs disposés par la mairie sur plusieurs sites dans les 8 arrondissements de Bangui. Cela réduirait le bouchage des caniveaux et canaux qui, au lieu de drainer l’eau, sont bouchés par les ordures déversées.