Le Premier ministre de Transition Mahamat Kamoun a finalement répondu ce 21 octobre à l’interpellation des Conseillers nationaux (parlementaires provisoires). Initialement prévu le mercredi 14 octobre dernier et reporté en raison d’un calendrier chargé, Mahamat Kamoun devra répondre à trois points retenus par les représentants de la nation.
Le Chef du Gouvernement de Transition est interpellé ce mercredi pour répondre des questions relatives à l’insécurité qui prévaut en Centrafrique, la tenue des scrutins présidentiel et législatifs prévus pour la fin de l’année 2015 enfin, faire un point sur le rapport de collaboration entre le Gouvernement de Transition et les Forces vives de la nation.
Les parlementaires provisoires recommandent que des mesures soient prises afin de rassurer la population sur les différentes questions inscrites au menu de cette interpellation. Certains conseillers nationaux ont même demandé en urgence un remaniement ministériel et ont insisté sur le redéploiement des Forces armées centrafricaines (FACA).
Un dossier encore à suivre…
Trafic illicite de diamant : démenti de A.F. Nguéndet
Peu avant l’ouverture de l’interpellation de Premier ministre, le président du Conseil National de Transition (CNT), Alexandre Ferdinand Nguéndet, a démenti au cours d’une conférence de presse, l’information selon laquelle il a été appréhendé à Douala au Cameroun avec des diamants centrafricains.
Lors des échanges avec la presse, Mr. Nguéndet affirme n’avoir pas été inquiété à son arrivée à l’aéroport de Douala. « Nous avons eu un escale de 4 heures de temps à Douala. Nous étions tous restés au salon d’honneur. Il n’y a pas eu un incident. D’ailleurs mes effets n’ont pas été fouillés par les autorités camerounaises », a-t-il expliqué.
Selon le président du CNT, ce genre d’information doit être vérifiée avant d’être publiée.
« Si vous avez une information concernant un compatriote, prenez le soin de vérifier l’information. J’attends calmement et sereinement le procès verbal promis », a fait remarquer le président du CNT qui ajoute que « C’est un mensonge cousu de fil blanc, qui n’a pas de tête ni queue. Je demande à mes compatriotes de ne pas céder à ces propos instrumentalisés par mes adversaires politiques qui n’ont pas le courage de m’affronter en face ».