Le porte-parole de la présidente Catherine Samba-Panza ne mâche pas les mots. « C’est un non-événement », dit-il. Il rejette ainsi l’accord politique signé le 13 novembre par les membres de la Concertation élargie des partis politiques, associations politiques et personnalités politiques indépendante qui souhaitent une nouvelle transition au lendemain du 30 décembre, date butoir de l’actuelle transition.
« Ce fameux accord du 13 novembre est un non-événement pour les autorités de la transition, il n’a aucune valeur juridique puisque jusqu’à nouvel ordre, la transition est régie par la charte constitutionnelle de transition et en dehors de celle-ci,on ne peut prétendre avoir une autre voie ou un autre support de la transition », a déclaré Clément Anicet Guiyama, conseiller à la Présidence de la République.
« Cet accord n’est rien d’autre qu’une énième tentative de tous ceux qui depuis Naïrobi veulent changer les choses à leur goût sans tenir compte de la volonté du peuple centrafricain », renchérit le conseiller de la Présidence.
Il explique par ailleurs que les signataires dudit accord ne sont que des « inéligibles, des désargentés qui n’ont pas les moyens d’aller aux élections ainsi que des tortionnaires et autres bourreaux du peuple centrafricain ».
Clément Anicet Guiyama a également effleuré la question de la mise en place d’un commandement intégré des Forces Armées Centrafricaines (FACA), proposé par le président du CNT Alexandre Ferdinand Nguendet.
Pour le conseiller à la présidence de la République, « les propositions formulées par le président du CNT auraient pu être faites il y a bien longtemps. Aujourd’hui, tout un processus a été suivi pour la restructuration et la refondation des FACA » . Il ajoute enfin que « cette question de commandement intégré des FACA devra être examinée par les techniciens en la matière et non par les hommes politiques ».